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Les changements à venir pour la fiscalité des entreprises

Enrichie de nouvelles mesures, la première partie du projet de loi de finances pour 2024 a été adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale. Zoom sur les principales nouveautés introduites.

Nouveau calendrier pour la facturation électronique

Initialement, toutes les entreprises soumises à la TVA devaient être en mesure de recevoir des factures électroniques au 1er juillet 2024. Quant à l’obligation d’émission de factures électroniques et d’e-reporting (transmission à l’administration fiscale des données des transactions conclues avec des particuliers), elle devait s’appliquer progressivement, en trois étapes : le 1er juillet 2024 pour les grandes entreprises, le 1er janvier 2025 pour les ETI et le 1er janvier 2026 pour les PME.
Finalement, l’obligation de réception serait reportée, pour tous, au 1er septembre 2026. Quant à l’entrée en vigueur des obligations d’émission et d’e-reporting, elle aurait lieu en deux étapes : le 1er septembre 2026 pour les grandes entreprises et les ETI et le 1er septembre 2027 pour les PME. Sachant que les pouvoirs publics ont indiqué que ces nouvelles échéances pourraient, si besoin, être repoussées d’un trimestre.

Coup de pouce pour la transmission d’entreprise

Lorsqu’elle est réalisée au profit de salariés ou de membres du cercle familial du cédant (conjoint, partenaire de Pacs, ascendants et descendants en ligne directe, frères et sœurs), la cession d’un fonds de commerce (ou assimilé) peut, sous conditions, ouvrir droit à un abattement de 300 000 € sur l’assiette des droits de mutation à titre onéreux. De la même façon, une donation aux salariés peut ouvrir droit, sur option, à un abattement de 300 000 €. Ces abattements seraient relevés à 500 000 € pour les cessions et donations réalisées à compter de 2024. 

 

Aménagement du PAS pour les couples

Le taux de prélèvement à la source (PAS) des couples mariés ou pacsés soumis à imposition commune est commun, sauf option pour une individualisation selon les revenus de chacun. Cette règle s’inverserait à compter du 1er septembre 2025 : le taux individualisé s’appliquerait automatiquement, sauf option pour le taux unique du foyer fiscal.