Conformément au calendrier prévu, la réforme des retraites, définitivement votée par le Parlement au mois d’avril, est entrée en vigueur le 1er septembre dernier. Tour d’horizon des principales nouveautés introduites.
De 62 à 64 ans
Mesure phare de la réforme, l’âge légal de départ à la retraite est progressivement relevé pour toutes les personnes nées à partir du 1er septembre 1961. Cet âge légal, qui augmente de 3 mois par année de naissance, atteindra 64 ans pour les assurés nés à compter de 1968.
172 trimestres
Tout comme l’âge légal de départ à la retraite, la durée de cotisation requise pour obtenir une pension de retraite à taux plein est progressivement allongée. Fixée à 168 trimestres (soit 42 ans) pour les personnes nées jusqu’au 31 août 1961, elle passe à 172 trimestres (soit 43 ans) pour tous les assurés qui sont nés à compter de l’année 1965.
Pour les carrières longues
Si le dispositif de départ en retraite anticipée pour carrière longue perdure après la réforme, ses conditions d’application sont modifiées. Ainsi, désormais, les assurés qui ont commencé à travailler tôt (16, 18, 20 ou 21 ans) peuvent, en principe, prétendre à leur pension de retraite dès l’âge de 58, 60, 62 ou 63 ans.
Et en cas de problème de santé ?
Les dispositifs de retraite anticipée pour handicap, incapacité et inaptitude ont également été maintenus et revus dans le cadre de la réforme des retraites. Ainsi, par exemple, comme auparavant, les personnes qui souffrent d’une incapacité permanente à un taux d’au moins 50 % peuvent, sous certaines conditions, partir en retraite dès l’âge de 55 ans. De leur côté, les assurés reconnus inaptes au travail peuvent désormais bénéficier de leur pension de retraite à l’âge de 62 ans.