Zoom sur les barèmes 2023 de l’assurance chômage des dirigeants d’entreprise.
Les travailleurs non salariés (TNS) et les dirigeants assimilés salariés ont droit à une indemnisation de Pôle emploi en cas de chômage dû notamment à une liquidation ou à un redressement judiciaire (environ 800 € par mois pendant 6 mois maximum). Parallèlement, trois organismes privés proposent des assurances chômage plus larges et plus complètes.
LA GSC (www.gsc.asso.fr)
Après un an d’affiliation à la GSC, les TNS et mandataires sociaux bénéficient, pendant 12 mois, en cas de cessation d’activité pour motif économique ou de révocation, d’une indemnité égale à 55 % ou à 70 % de leur revenu net fiscal professionnel. Et moyennant une cotisation de 456 € par an, ceux qui ont créé ou repris une entreprise depuis moins de 3 ans ont droit à une indemnité annuelle de 6 396 € si leur revenu est inférieur à 21 996 €.
APRIL (www.april.fr)
Le régime de base d’April alloue aux dirigeants, après un an de cotisations, des indemnités égales, au choix, à 80 % de leur dernier revenu professionnel net imposable (dans la limite de 219 960 € en 2023) pendant 9 mois, ou à 50 % de ce revenu pendant 15 mois. Le taux de la cotisation est fixé à 3,46 %* de l’assiette de garantie. Les créateurs d’entreprise (moins de 2 exercices clos) peuvent, eux, prétendre à une indemnité de 13,69 € par jour (pendant 365 jours maximum).
L’APPI (www.appi-asso.fr)
Avec l’APPI, les TNS et les mandataires sociaux ont droit, après un an d’affiliation, à une indemnité pendant les 12 mois suivant la cessation d’activité du fait d’un dépôt de bilan. Quant au régime « créateurs » (entreprises de moins d’un an), il ouvre droit, après 12 mois de carence, à une allocation de 11 000 € par an pour une cotisation annuelle de 600 € (adhésion de 125 € HT la première année sans frais de dossier).
* Sauf taux différent pour 2023, non communiqué par April à l’heure où nous mettions sous presse.